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"Imiter, représenter, esthétiser : l’album peut suivre ces trois concepts clés qui participent de la vie de l’enfant au travers des notions d’apprentissage, de mémorisation et de création". Françoise Gouzvinski (Psychologue) intervient à Narbonne autour du thème "Regard sur l’album".

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Regard sur l’Album

Quelle est l’histoire de l’album pour enfants ? Quand a-t-il été créé ?

Sandrine Mini (Syros) nous détaille l’historique de l’album lors de la rencontre des éditeurs du groupe Jeunesse du SNE à Narbonne.

Retrouvez toutes les vidéos de cette rencontre.

 

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L’album dans tous ses états-Historique

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’un album jeunesse ?

Nathalie Brisac (L’Ecole des Loisirs) et Alain Serres (Rue du Monde) nous racontent cet univers si particulier, dans l’harmonie des textes et des illustrations.

 

Nathalie Brisac
Un album, c’est un livre d’images qui raconte une histoire, une bonne histoire, dans lequel il y a forcément un héros quel qu’il soit. En tout cas, c’est un héros auquel on peut s’identifier en tant que lecteur et c’est un héros qui va agir, qui va faire, qui va tenter, qui va risquer, qui va aboutir à ses fins pour nous, mais peut-être pas à la fin qui était prévue au début. Donc, il y a forcément un texte, des images et un rapport entre les textes et les images. Donc, pour moi, un album, c’est trois choses.


Alain Serres
Un album, c’est beaucoup de choses qui peuvent être extrêmement diverses, ça peut être bien sûr des histoires, ça peut aussi être une somme de choses à découvrir au-delà du fil de l’histoire, ça peut être un conte, ça peut être un album qui regroupe aussi des moments poétiques. Enfin, c’est très divers, mais quand même je pense que c’est d’abord et pour l’essentiel les premiers récits, les premiers moments de littérature, les premières fenêtres artistiques que l’enfant ouvre sur le monde. C’est à travers l’album que les enfants découvrent ce qu’est un livre. C’est un genre, désormais. On peut dire que c’est un genre littéraire artistique à part et qui a un fonctionnement étonnant, par exemple à la double-page. C’est un rythme, ce n’est pas le paragraphe, ni le chapitre, c’est la double-page. Et la double-page, on la tourne, il y a une étape de franchie dans l’histoire, on change d’univers, enfin on avance et c’est donc une mécanique toute particulière. L’album peut s’adresser à des âges extrêmement différents. Les parents y voient des choses que les enfants n’y voient pas et l’enfant de 10-12 ans qui retrouve un album qu’il a lu précédemment y voit de nouvelles choses. Les documentalistes en collège savent désormais qu’on peut faire de très belles choses avec des enfants de sixième/cinquième/quatrième à partir de l’album. C’est surprenant et ils passent souvent outre le fait que l’album leur semble destiné aux plus jeunes. Et à ce moment-là, ils peuvent eux aussi voir des choses que le jeune enfant ne voit pas si l’album est bien pensé, s’il est suffisamment riche et ouvert. Donc, je trouve que l’album est un point de ralliement entre des âges très différents de la vie.

Nathalie Brisac
On partage ce moment-là, et en plus les auteurs et les illustrateurs sont assez malins pour mettre parfois dans les illustrations quelque chose qui n’est pas dit dans le texte et vice versa, ce qui fait que l’adulte, qui lui est complètement concentrer sur le texte, ne va pas voir ce que l’enfant qui, lui, regarde les images va voir, des indices. Donc cela peut être très amusant pour un auteur-illustrateur de pouvoir donner du pouvoir à l’enfant, sans le donner à l’adulte, ce qui après la lecture d’un album, du coup, est source de discussion entre génération et entre différents lecteurs, puisque certains ont vu quelque chose que d’autres n’ont pas vu. C’est vraiment l’association de l’image et du texte qui est vraiment riche. 

Alain Serres
En trente/quarante ans, le livre jeunesse a beaucoup bougé et l’album est devenu, quelque part, l’objet symbolique et emblématique du livre jeunesse. Quand on pense « livre de jeunesse », on pense d’abord à l’album et, s’il a tout bousculé, ce n’est pas un hasard, c’est parce qu’il constitue effectivement une production culturelle dont on a besoin.

Nathalie Brisac
Ce que je pense, et c’est ce que Arthur Schmitt l’éditeur des albums à L’Ecole des loisirs tente de préconiser, c’est qu’une personne s’exprime et par le dessin et par le texte en même temps. Donc en général, on a tendance à privilégier un auteur-illustrateur parce qu’il porte plus fort la narration qu’il veut exprimer, mais en sachant le faire par les mots et par l’image. Et le texte et l’image vont donner au lecteur un objet absolument inoubliable.

Alain Serres
Nous, on procède souvent différemment dans notre expérience. On aime bien associer, parfois de manière insolite et inattendue du point de vue de l’auteur et de l’illustrateur eux-mêmes, un travail, un texte et des images. Et on fait des mariages comme cela, qu’on espère réussit parce qu’il est difficile de trouver des personnes qui vont à la fois être excellentes sur le texte et excellentes sur l’image, et sur la forme particulière qu’est l’album. Nous sommes en train de dire que l’album est un objet très particulier dont la réussite n’est pas gagnée d’avance, mais en même temps, c’est aussi un grand champ de liberté, l’album. C’est un beau format, une grande fenêtre qui s’ouvre sur le monde et là-dedans plein de choses sont possibles : autoriser les contresens entre le texte et l’image, les sortes de retour en arrière, des effets de caméra entre une double et la suivante. Beaucoup de choses sont envisageables dans un album. 

Nathalie Brisac
Ce dont il faut se rendre compte, c’est que l’album est l’un des objets les plus difficiles, même au niveau éditorial, à concevoir et l’un des plus longs. Parfois, pour vingt-quatre pages, c’est un travail en nombre d’années. Je veux dire par là que forcément, ça paraît comme ça très simple, mais c’est en fait très difficile à faire. Il y a un vrai travail éditorial poussé, intense, important. C’est un petit bijou, un album aussi.

Alain Serres
C’est d’abord un objet extrêmement peaufiné, réglé dans le détail, parce que si une phrase est un peu bancale dans un roman, on glisse vite à la phrase suivante. Dans un album où il y a quatre phrases dans la double-page, celle qui est un petit peu loupée, un petit peu faiblarde, va prendre une dimension énorme, et à l’inverse une jolie métaphore, un joli décalage, une belle ellipse dans un petit texte court d’album sera vite magnifiée par la présence de l’image ou la chute. Tout prend de l’écho, et les faiblesses, et la force. Après, je pense que l’on travaille les uns et les autres pour que le public constitue ses repères, il sait quelle maison va être plus proche de ses goûts dans le domaine de l’album, quelle autre dans le domaine du roman. Il a construit un peu ses hiérarchies, et un lien fort à trouver entre rester soi-même, être soi-même, et faire en sorte que le public rencontre nos livres de manière large.

 

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L’album (vidéo 1)

 

 

Repères autour de l’album par François Martin (Actes Sud Junior) et Emilie Nief (Autrement Jeunesse)

 

François Martin
La catégorie de l’album, c’est à la fois un format généralement assez grand puis, c’est un ensemble comprenant textes et illustrations. On a ainsi une infinie possibilité de varier sur cette interaction du texte et de l’image, de la place du texte par rapport à l’illustration. Donc, c’est un genre qui offre vraiment une créativité, une multiplicité d’expressions possibles puisqu’il joue sur deux modes de narration, le texte et l’image.

Emilie Nief
L’album reste quand même une lecture qui, en général, est accompagnée par un adulte (la lecture du soir, ou à n’importe quel autre moment). Donc, c’est un moment de partage. On s’adresse avant tout aux enfants, bien sûr, en général à partir de trois/quatre an, dès qu’ils savent appréhender l’objet livre et qu’ils comprennent le déroulement d’une histoire en tournant les pages. Mais ça peut aller jusqu’à huit/neuf ans, tant que les enfants aiment encore qu’on leur lise des histoires. Et puis on s’adresse aussi à leurs parents quand même, puisque c’est eux qui vont acheter les livres et c’est eux qui vont partager ce moment de lecture avec leur enfants.

François Martin
Un bon livre pour la jeunesse, c’est un bon livre tout court. Et nous essayons de dépasser ces questions d’âge. Il est évident que l’album apparaît au moment où l’enfant ne sait pas encore lire, ou pendant l’apprentissage de la lecture. Donc, c’est effectivement très important cette idée d’un moment de partage, de complicité et ça me paraît fondamental que le livre ait aussi du sens pour l’adulte. Un bon album, quand on le referme, déjà on se sent quelque part. Il faut que l’enfant se sente transformé, enrichi, mais, que l’adulte aussi y trouve un intérêt, et que ce livre ne se donne pas forcément immédiatement à la première lecture, mais que quand on y revienne, on y retrouve une couche de lecture, un sens différent. C’est ça qui paraît important et qui fait la richesse de l’album.

Emilie Nief
Les albums sont un petit peu la vitrine graphique d’une maison d’édition. La production est de plus en plus importante. C’est un marché qui est un peu saturé, il faut bien le dire. Donc on a toujours à cœur, nous, éditeurs, d’essayer de se distinguer des autres, de faire le plus bel album possible à chaque fois pour réussir à capter le regard en librairie. On voit de plus en plus se développer des complexités, des subtilités de fabrication de papiers, de reliures, de plus en plus de « pop-up », etc. Donc, c’est vraiment l’aspect visuel, mais le cœur de notre métier d’éditeur c’est quand même surtout de sélectionner les textes. C’est ce qui doit rester, je crois, la base de notre choix. Un texte qui soit fort, qui soit pertinent, qui soit beau, et ensuite qui sera servi par l’objet.

François Martin
L’objet livre, tout cet aspect de création, de fabrication, donne effectivement à la fin un livre, un objet mais c’est une promesse de lecture et il faut tenir cette promesse. On en revient effectivement à notre propos de départ sur la spécificité de l’album qui est donc de stimuler l’imaginaire d’un lectorat, d’un public, qui est très difficile. Un enfant qui a un mauvais album n’aura pas envie de tourner les pages. Il va le reposer et le parent aura du mal, le lendemain, à lui refaire la lecture de ce texte.

Emilie Nief
On a vraiment envie que la qualité littéraire du texte soit bien là, parce que c’est peut-être ce qui peut donner le goût des mots, le goût de la lecture aux enfants dès leur premier rapport avec le livre. Entre notre travail d’éditeur et l’arrivée du livre en librairie, il y a plusieurs intermédiaires, notamment toutes nos équipes commerciales qui doivent placer les livres en librairie. C’est d’abord eux que nous devons convaincre en tant qu’éditeur. Donc, ils ont l’habitude et ont des tonnes de livres à présenter aux libraires. Et c’est aussi souvent l’histoire qui va les accrocher.

François Martin
C’est un domaine avec une économie très fragile, puisque cela devient très concurrentiel. Il y a de plus en plus d’éditeurs sur le marché qui proposent des albums. Et donc, cela veut dire que nous avons tous tendance à baisser les tirages. Comme c’est une économie avec des frais fixes très importants, les marges sont très réduites. Donc, c’est un peu ce paradoxe, au fond, d’une très grande liberté et en même temps des contraintes économiques fortes. Donc, il faut arriver à jongler entre les deux, entre la créativité qui est absolument indispensable pour exister, pour se singulariser justement, pour sortir de la masse de la production générale. Et puis, un moment donné, réfréner nos ardeurs, savoir frustrer aussi parfois l’illustrateur qui voudrait le plus grand format possible, des papiers les plus beaux qui soient. C’est tout l’art de l’album que de jouer comme cela avec plusieurs paramètres.

 

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L’album (vidéo 2)

 

 

Quelle est la place du texte et de l’illustration ? Un album… pour de multiples lectures ? Et pour quel(s) âges(s) ?
Bénédicte Roux (Flammarion) et Natalie Vock-Verley (Editions du Ricochet) détaillent l’album.

Natalie Vock-Verley
Je trouve que l’on peut considérer l’album soit comme un beau livre d’histoire – un beau livre illustré d’histoire pour les enfants – mais je dirais, au Ricochet plus largement, qu’on va l’envisager plus comme un livre dans lequel deux expressions vont se côtoyer et même se compléter : l’expression d’un auteur et l’expression d’un illustrateur.

Bénédicte Roux
C’est la catégorie de livre dans l’édition jeunesse qui permet à l’un et à l’autre de s’exprimer et de faire, ensuite, un.

Natalie Vock-Verley
C’est un album qui a vocation à laisser aussi la place, je pense, à plusieurs lecteurs : le lecteur adulte qui lit et le lecteur enfant ou les lecteurs enfants qui sont autour de l’album.

Bénédicte Roux
Souvent, l’ouvrage que l’on a, pas tout petit mais assez petit, et puis qu’on aime, qui passe par oncle ou tante, quelqu’un, un médiateur, c’est l’ouvrage qu’on a envie de retrouver longtemps, mais alors très longtemps quand on est enfant, mais même [adulte] quand on a envie de dénicher [un livre] de notre bibliothèque. C’est un peu ces souvenirs d’enfance, quand même, qu’on aime bien.

Natalie Vock-Verley
Je crois que de manière générale, l’album peut vraiment concerner les enfants très jeunes, je dirais à partir de trois ans jusqu’à neuf/dix ans. C’est vrai que l’on peut avoir des albums d’éveil, avec un graphisme extrêmement simple et extrêmement orienté pour les tout-petits. Puis on va jusqu’à l’album conte qui peut être un album avec un texte beaucoup plus fourni, avec du coup une illustration qui peut être aussi plus riche en détails, en sophistication.

Bénédicte Roux
C’est vrai, c’est le moment où l’on quitte les ouvrages sous carton pour arriver aux ouvrages de pages plus simples, à partir de trois ans. Je pense que l’une des spécificités de l’édition française, et ce qui est important, c’est que l’on propose quand même dans beaucoup de nos catalogues des ouvrages aussi pour les plus grands. Souvent, particulièrement dans le monde anglo-saxon, ça s’arrête vers les cinq/six ans, après ces premiers ouvrages d’apprentissage, avec quand même des histoires simples avec de la rondeur dans le texte et dans l’image. Les éditeurs français, sans occulter ce premier âge, ont aussi une vrai ligne d’albums pour les plus grands, avec des albums d’histoire qu’on va d’abord leur lire. C’est aussi important que la transmission. Ensuite, ils vont aussi lire des textes déjà un petit peu plus denses, sur des sujets parfois assez différents d’un titre très quotidien, des albums qui vont les emmener aussi vers du rêve, vers d’autres choses, vers une évasion.

Natalie Vock-Verley
Après, ce qui est intéressant je trouve, c’est de voir vraiment la multitude, la palette complète de créativité en terme d’illustration. Encore une fois, dans l’album, l’illustrateur est un auteur à part entière et c’est vrai qu’on va vraiment se rendre compte à quel point, aujourd’hui, dans la production, on va trouver des techniques variées avec, du coup, des outils très variés. Les illustrateurs vont travailler avec la peinture, l’aquarelle, la gouache, les crayons, le fusain et aussi avec l’ordinateur. Donc c’est vrai qu’on est sur un mode d’expression très riche.

Bénédicte Roux
Je crois aussi qu’on est assez divers, encore une fois de façon très générale, sur les formats. C’est une production qui, peut-être, par rapport à d’autres collections, d’autres tranches d’âges, n’est pas du tout standardisée. Il n’y a pas une règle d’or là-dessus, c’est vraiment un travail au titre au titre.

Natalie Vock-Verley
Sur mesure.

Bénédicte Roux
Voilà, c’est du sur mesure.

Natalie Vock-Verley
Ce sera plutôt le fait de choisir un texte, de vraiment partir sur l’idée que ce texte est un texte qui peut vraiment laisser de l’espace à l’expression d’un illustrateur. C’est en général un texte d’album, ce n’est pas un texte qui va trop dans les détails. C’est un texte qui laisse vraiment une respiration possible vers l’image et, à partir de là, on va choisir un illustrateur ou proposer le texte à un illustrateur en imaginant qu’il pourra y déployer son imaginaire, sa créativité et apporter sa propre écriture par rapport à ce texte.

Bénédicte Roux
En tant qu’éditeur, on a le luxe et vraiment la chance d’être surpris. Moi j’ai un texte, j’en ai une lecture personnelle, et puis une autre personne va arriver, une tierce personne qui va être l’illustrateur, qui va peut-être encore trouver autre chose, encore une autre écriture. Dans les albums, il y a des textes que l’on retrouve d’un éditeur à l’autre, par exemple, tout à l’heure on parlait des contes. Ce qui est chouette dans les albums, c’est que, par l’éditeur, et par l’illustrateur qui va se l’approprier, la personne qui va parfois aussi le réécrire – donc qui va être l’auteur de texte –, on va voir autre chose, on va retrouver un autre format, on va trouver un autre papier, une autre écriture. Une écriture au sens beaucoup plus large.

Natalie Vock-Verley
L’album est aussi le livre dans lequel on va prendre un soin très particulier au papier, aux types de finitions, aux couvertures. Est-ce qu’on va effectivement ajouter un vernis sélectif, une dorure, un signet, quelque chose ? On est aussi dans tous ces détails. On parlait de travail sur mesure, donc c’est tous ces petits détails qui vont être vraiment importants dans la finition du livre. C’est vraiment un objet dans lequel l’enfant va se projeter, projeter ses rêves, projeter ces peurs. C’est un endroit en même temps très sécurisant.

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L’album (vidéo 3)

Sélection des éditeurs
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Auteur :

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Editeur : ALBIN MICHEL

ISBN : 978-2-226-25264-7

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Illustrateur :

Editeur : AUTREMENT

ISBN : 2746707144

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Editeur : LES EDITIONS DU RICOCHET

ISBN : 9782352630357

Princesses oubliées ou inconnues

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ISBN : 9782013929219

Masques

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Illustrateur :

Editeur : EDITIONS MANGO

ISBN : 9782740428580

Rosalie et les princesses roses

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Editeur : TALENTS HAUTS

ISBN : 978-2-36266-033-7

Les douze manteaux de maman

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Auteur : Marie Sellier

Illustrateur : Nathalie Novi

Editeur : TOM’POCHE

ISBN : 9791091978217

Je suis le chat

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Illustrateur : Jackie Morris

Editeur : GAUTIER-LANGUEREAU

ISBN : 9782013939102

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